A- Le timbre et les harmoniques
La voix est caractérisée par deux éléments : le timbre et la hauteur. Ces derniers, déterminants pour briser un verre, sont définis par des paramètres physiologiques naturels individuels que nous allons développer.
1/ L'étude du timbre et des harmoniques montre l’impossibilité d’émettre un son pur
La voix ne crée pas de sons purs. C’est pour cela qu’il est difficile de briser un verre en cristal avec sa voix. Par contre, elle produit des notes. Quand nous produisons une note, les cordes vocales vibrent (s’ouvrent et se referment) à une certaine vitesse par seconde. Par exemple, si l’on dit que la voix émet une fréquence de 500 Hz, cela veut dire que les cordes vocales s’ouvrent et se referment 500 fois par seconde. Pour produire une note, elle émet une fréquence fondamentale; c’est la fréquence de la note. Par exemple, la fréquence fondamentale du LA est de 440 Hz.
Quand on regarde sur un oscilloscope, cette dernière est la fréquence dont l’amplitude est la plus importante. Cependant la voix ne crée pas qu’une seule fréquence, sinon elle pourrait produire des sons purs. Elle produit également des fréquences d’harmoniques. Celles-ci sont des multiples de la fréquence fondamentale. Ces deux types de fréquence sont produites simultanément et l’ensemble produit le son global de la voix.
Quand on regarde sur un oscilloscope, cette dernière est la fréquence dont l’amplitude est la plus importante. Cependant la voix ne crée pas qu’une seule fréquence, sinon elle pourrait produire des sons purs. Elle produit également des fréquences d’harmoniques. Celles-ci sont des multiples de la fréquence fondamentale. Ces deux types de fréquence sont produites simultanément et l’ensemble produit le son global de la voix.
Analyse spectrale d’un enregistrement du LA3 par un instrument de musique
Le nombre et l’amplitude des fréquences d’harmoniques caractérisent le timbre. Ce dernier est une identité musicale. Chaque individu a un timbre qui lui est propre. C’est la façon dont la vibration va se réverbérer au niveau des caisses de résonance (bouche, nez gorge).
Les résonateurs sont des parasites du son, surtout de la fréquence fondamentale. Lorsque deux personnes émettent une même note, elles ont bien la même fréquence fondamentale, mais ne possèdent ni le même nombre, ni les mêmes amplitudes de fréquences d’harmoniques car elles sont physiologiquement différentes. Leurs résonateurs sont différents donc le timbre est différent. Il est donc impossible pour la voix humaine d’émettre un son pur à cause de nos résonateurs qui parasitent la fréquence fondamentale.
Les résonateurs sont des parasites du son, surtout de la fréquence fondamentale. Lorsque deux personnes émettent une même note, elles ont bien la même fréquence fondamentale, mais ne possèdent ni le même nombre, ni les mêmes amplitudes de fréquences d’harmoniques car elles sont physiologiquement différentes. Leurs résonateurs sont différents donc le timbre est différent. Il est donc impossible pour la voix humaine d’émettre un son pur à cause de nos résonateurs qui parasitent la fréquence fondamentale.
2/ Se rapprocher d’un son pur
Tout d’abord, trois organes sont importants à la production de la voix. Ensemble, ils forment l’appareil phonatoire. Celui-ci comprend le pavillon bucco-pharyngo-nasal (qui représente les résonateurs), le vibrateur laryngé (le larynx) et la soufflerie pulmonaire qui se compose de la trachée, des poumons, et du diaphragme.
Ces trois parties sont essentielles car elles agissent sur le timbre, la hauteur (c’est-à dire la fréquence), et la puissance. Pour briser le verre il faudra travailler ou modifier ces trois parties.
Pour se rapprocher d’un son pur, la voix ne doit pas émettre de fréquences d’harmoniques. Pour ce faire nous agirons sur le pavillon bucco-pharyngo-nasal.
Premièrement, le son utilisé va être primordial sur le rapprochement de celui-ci, c’est-à-dire les voyelles et les consonnes. En effet, les voyelles demandent un maximum de travail au niveau du larynx. Elles sollicitent moins les résonateurs pour être émises. La caractéristique majeure des voyelles est le libre passage de l'air à partir des cavités pharyngienne, buccale et nasale appelées cavités supra-glottiques. Le seul traitement que l'air peut subir est la résonance (c'est‐à‐dire le renforcement de certaines bandes de fréquences). A l’inverse, les consonnes ne sont pas dues au libre passage de l’air à cause de la présence d’obstacles. Elles sollicitent beaucoup plus les résonateurs, elles sont plus façonnées et relèvent d’un timbre.
Pour optimiser les chances de briser le verre, une voyelle doit être émise. Cependant, parmi celles-ci, certaines créent plus d’harmoniques que d’autres. La voyelle [a] présente beaucoup plus d’harmoniques que la voyelle [i].
Deuxièmement, les voyelles passent quand même dans les résonateurs qui vont amplifier, atténuer ou bloquer les harmoniques du son produit par les cordes vocales. On l’appelle aussi son laryngé. Selon la forme des organes et de leurs mouvements, les fréquences de vibration ne seront pas les mêmes et les résonateurs agiront alors de différentes manières sur le son produit par les cordes vocales. C’est pour cela qu’il faut utiliser les organes pour leur donner une forme qui permettront de bloquer les harmoniques du son laryngé.
Par exemple, chanter du nez émet beaucoup d’harmoniques. Pour lutter contre la résonance nasale et tendre vers un son pur, il suffit de placer sa voix sur la petite excroissance de chair qui pend à l’entrée de la gorge qu’on appelle la luette. Cela soulève le voile du palais. Celui-ci dirige l’air dans les fosses nasales. Quand il est soulevé, il referme le passage de la cavité nasale aux sons laryngés. Le son passe alors dans la cavité buccale qui est agrandie. Il est donc plus juste et beaucoup plus puissant grâce à l’espace plus important de la cavité buccale.
Pour se rapprocher d’un son pur, la voix ne doit pas émettre de fréquences d’harmoniques. Pour ce faire nous agirons sur le pavillon bucco-pharyngo-nasal.
Premièrement, le son utilisé va être primordial sur le rapprochement de celui-ci, c’est-à-dire les voyelles et les consonnes. En effet, les voyelles demandent un maximum de travail au niveau du larynx. Elles sollicitent moins les résonateurs pour être émises. La caractéristique majeure des voyelles est le libre passage de l'air à partir des cavités pharyngienne, buccale et nasale appelées cavités supra-glottiques. Le seul traitement que l'air peut subir est la résonance (c'est‐à‐dire le renforcement de certaines bandes de fréquences). A l’inverse, les consonnes ne sont pas dues au libre passage de l’air à cause de la présence d’obstacles. Elles sollicitent beaucoup plus les résonateurs, elles sont plus façonnées et relèvent d’un timbre.
Pour optimiser les chances de briser le verre, une voyelle doit être émise. Cependant, parmi celles-ci, certaines créent plus d’harmoniques que d’autres. La voyelle [a] présente beaucoup plus d’harmoniques que la voyelle [i].
Deuxièmement, les voyelles passent quand même dans les résonateurs qui vont amplifier, atténuer ou bloquer les harmoniques du son produit par les cordes vocales. On l’appelle aussi son laryngé. Selon la forme des organes et de leurs mouvements, les fréquences de vibration ne seront pas les mêmes et les résonateurs agiront alors de différentes manières sur le son produit par les cordes vocales. C’est pour cela qu’il faut utiliser les organes pour leur donner une forme qui permettront de bloquer les harmoniques du son laryngé.
Par exemple, chanter du nez émet beaucoup d’harmoniques. Pour lutter contre la résonance nasale et tendre vers un son pur, il suffit de placer sa voix sur la petite excroissance de chair qui pend à l’entrée de la gorge qu’on appelle la luette. Cela soulève le voile du palais. Celui-ci dirige l’air dans les fosses nasales. Quand il est soulevé, il referme le passage de la cavité nasale aux sons laryngés. Le son passe alors dans la cavité buccale qui est agrandie. Il est donc plus juste et beaucoup plus puissant grâce à l’espace plus important de la cavité buccale.
Grâce à l'animation ci-dessous, tester les différents sons et trouver le plus adéquat pour briser le verre. Comme dit précédemment, c'est la voyelle I car elle sollicite moins les résonateurs.
De plus, le vibrato est à prendre en compte dans le rapprochement du son pur. Il s’agit d’une ondulation de l’intensité et de la fréquence d’un son. La voix est donc instable, elle «bouge». Cependant, le vibrato est un phénomène naturel qui est la conséquence d'un juste équilibre vocal. Cet équilibre indique une phonation sans crispation. Le vibrato fait monter et descendre rapidement et en alternance la note d’un quart de ton. De ce fait, la note n’est pas stable, ce qui crée les fréquences fondamentales d’autres notes. Pour éliminer le vibrato, il faut rompre l’équilibre vocal au niveau du larynx, créant des tensions nuisibles au bon fonctionnement des muscles vocaux. Cet exercice est extrêmement difficile.