C- Une puissance difficile à obtenir
1/ Les résonateurs et les cordes vocales : deux éléments essentiels pour la puissance vocale
Un facteur supplémentaire intervient dans l’émission d’un son, c’est la puissance. Celle-ci provient de deux choses : la force de l’air expulsé des poumons grâce au diaphragme sur les cordes vocales, et les résonateurs qui sont des organes capables de vibrer. Ces deux éléments sont importants pour briser un verre car ils permettent de donner une puissance à la voix. L’appareil phonatoire met en jeu beaucoup de résonateurs, qui permettent la résonance du son. Ces principaux résonateurs sont situés dans le pavillon bucco-pharyngo-nasal qui sont la cavité buccale, le pharynx, la cavité labiale et les fosses nasales. Chaque individu dispose naturellement de ses propres résonateurs engendrés par la forme de l’organe.
Schéma des quatre principaux résonateurs
Ainsi, comme pour la hauteur de la voix, tout le monde n’a pas la capacité physique de produire un son très puissant capable de casser un verre. En plus des aptitudes naturelles physiologiques, cela demande un travail technique d’un ensemble d’éléments, que nous allons développer dans un second temps.
2/ Accentuer la puissance d’un son
Le premier déterminant de la puissance d’un son est la soufflerie pulmonaire. Le diaphragme, muscle respiratoire, contribue à l’expulsion de l’air. Plus nous expulsons intensément de l’air, plus le son est puissant. En outre, plus le diaphragme propulse l’air fort des poumons sur les cordes vocales, plus il fait appel aux abdominaux. C’est pour cela que l’émission d’un son puissant nécessite une capacité pulmonaire importante et des abdominaux profonds toniques.
Partie subglottique : (trachée, poumons, diaphragme) elle fournit l’énergie nécessaire à la phonation en insufflant l’air à la partie glottique
Partie glottique : Le larynx contenant les cordes vocales.
Partie supra-glottique : conduit vocal formé par les cavités (pharyngienne, buccale et nasale)
Partie glottique : Le larynx contenant les cordes vocales.
Partie supra-glottique : conduit vocal formé par les cavités (pharyngienne, buccale et nasale)
Par exemple, en voix de tête les sons sont très puissants; une grande quantité d’air est expulsée grâce à la forte contraction des abdominaux et du diaphragme.
Dans un second temps, d’autres facteurs entrent en jeu dans l’émission d’un son puissant : ce sont les résonateurs et surtout l’emplacement des organes.
L’emplacement du voile du palais est l’un des plus important. Quand il est soulevé, la cavité buccale et le pharynx sont plus spacieux, amplifiant intensément le son.
Pour conclure, le son qui se rapproche d’un son pur, avec une fréquence et une puissance élevées susceptibles de briser un verre est le son de la voyelle [i]. Ce dernier nécessite une technique particulière : un travail en voix de tête, le placement de la voix sur la luette et la contraction importante des abdominaux et du diaphragme pour une puissance intense.
Toutefois, pour briser le verre d’autres paramètres différents des contraintes sonores entrent également en compte; il s’agit des propriétés physiques propres au verre. Le choix du verre sera tout aussi important.
C’est pourquoi pour l’expérience finale, nous nous poserons la question : Faut-il adapter le verre à la voix ou adapter la voix au verre ?
Dans un second temps, d’autres facteurs entrent en jeu dans l’émission d’un son puissant : ce sont les résonateurs et surtout l’emplacement des organes.
L’emplacement du voile du palais est l’un des plus important. Quand il est soulevé, la cavité buccale et le pharynx sont plus spacieux, amplifiant intensément le son.
Pour conclure, le son qui se rapproche d’un son pur, avec une fréquence et une puissance élevées susceptibles de briser un verre est le son de la voyelle [i]. Ce dernier nécessite une technique particulière : un travail en voix de tête, le placement de la voix sur la luette et la contraction importante des abdominaux et du diaphragme pour une puissance intense.
Toutefois, pour briser le verre d’autres paramètres différents des contraintes sonores entrent également en compte; il s’agit des propriétés physiques propres au verre. Le choix du verre sera tout aussi important.
C’est pourquoi pour l’expérience finale, nous nous poserons la question : Faut-il adapter le verre à la voix ou adapter la voix au verre ?