Notes de synthèse :
Thème : Matière et forme
Axe : Matière et mémoire des formes. Matière support d’informations
Sujet : L’effet des ondes sonores sur un verre en cristal
Disciplines : Physique-Chimie et S.V.T.
Axe : Matière et mémoire des formes. Matière support d’informations
Sujet : L’effet des ondes sonores sur un verre en cristal
Disciplines : Physique-Chimie et S.V.T.
Elodie CASTRO
Cette année de 1ère S a été l’occasion pour moi de découvrir les T.P.E., projet que j’attendais avec impatience depuis la classe de Seconde. La première étape, primordiale et déterminante, fut de réaliser les groupes. Ayant demandé dès le mois de juin dernier d’être dans la même classe que Claire DEPARDIEU, c’est donc tout naturellement que je me suis associée avec elle. En effet, cela m’a permis de travailler avec quelqu’un avec qui j’ai beaucoup d’affinités mais également d’avoir la certitude d’être avec une élève studieuse, curieuse et dynamique, prête à fournir une charge de travail conséquente. Par ailleurs, être un binôme me semblait plus approprié pour l’organisation et les différents décisions que nous eûmes à prendre.
Le choix de notre sujet s’est ensuite fait assez rapidement : nous avons tout d’abord épluché les thèmes officiels avant de nous mettre d’accord sur les effets du son sur le verre. Faisant appel à la musique, ce sujet a immédiatement intéressé ma partenaire, qui pratique le chant lyrique. Bien que le chant ne soit absolument pas dans mes centres d’intérêt, il me plaisait aussi car il traitait de différents domaines scientifiques : la voix, le son, la chimie (en effet, j’aime beaucoup la science mais je n’ai pas thème de prédilection). Dès la semaine suivante, nous avons formulé notre problématique, qui prévoyait de belles expériences et découvertes en perspective : dans quelle mesure pouvons-nous affirmer qu’il est difficile de briser un verre en cristal avec sa voix ?
Ce sujet peut paraître original mais c’est l’un des objectifs que nous poursuivions : faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Pour y répondre adéquatement, nous avons mêlé deux disciplines scientifiques que sont les S.V.T. (pour l’anatomie de l’appareil phonatoire) et la Physique-Chimie (pour traiter des ondes sonores et des propriétés du cristal).
Une fois la problématique mise en place, nous avons débuté les recherches documentaires sur différents supports : livres, encyclopédies, sites Internet nous ont permis d’approfondir notre sujet. Celles-ci furent assez longues et nous prirent la plupart de nos séances de T.P.E. Il était impératif de ne pas s’éloigner de notre question initiale, ce qui fut plutôt compliqué car nous trouvions des informations très intéressantes que nous dûmes par la suite trier. Afin d’optimiser notre temps de travail, nous décidâmes de nous partager les tâches : je travaillai donc principalement sur les ondes sonores et les propriétés du cristal tandis que Claire se consacra davantage à l’étude des mécanismes phonatoires. Pour ma part, je mis pas mal de temps à entamer ma partie : les notions physiques étaient parfois obscures et abstraites et les médiathèques ne recelaient pas d’ouvrages sur le sujet. A l’ère du numérique, l’outil informatique fut donc celui que j’utilisai le plus, en tenant bien sûr compte de la fiabilité de mes sources.
Le moment de rendre notre problématique fut accompagné de nombreuses interrogations : pour ma part, j’avais l’impression de ne pas avancer ce qui me conduit à remettre en question le sujet même de notre T.P.E. J’étais prête à changer du tout au tout pourvu que cela débloque nos problèmes. Heureusement, Claire m’a ouvert les yeux : changer de sujet fin novembre était un pari trop risqué qui nous conduirait sûrement à une production inachevée. Finalement, à l’heure où j’écris ces mots, notre choix de poursuivre sur notre voie me semble avoir été judicieux et raisonnable et je n’en suis absolument pas déçue, bien au contraire. En effet, notre progression se fluidifia par la suite.
Afin d’alimenter notre projet, nous décidâmes de visiter une cristallerie afin de rencontrer des personnes qui pourraient nous expliquer leur métier, la fabrication ainsi que les exigences du cristal. Nous contactâmes donc diverses cristalleries avec plus ou moins de succès : nous attendons encore certaines réponses…! Finalement, nous fûmes accueillies par celle de Meisenthal (à côté de Strasbourg), à qui j’adresse mes plus sincères remerciements. Comme vous pourrez le lire dans notre annexe, cette visite fut très intéressante et enrichissante.
Une fois la majorité des recherches effectuée, nous réalisâmes notre plan, qui changea beaucoup au fil des séances. Au final, nous nous mîmes d’accord sur un plan logique à nos yeux. Nous commencerions par évoquer les contraintes sonores auxquelles notre expérience est soumise. Puis nous aborderions les paramètres vocaux qui sont à l’origine du son idéal pour briser un verre ainsi que la manière dont nous pouvons les optimiser. Enfin, la dernière partie serait consacrée aux propriétés du cristal et comment il réagit aux ondes sonores. Je tenais absolument à ce que nous finissions par le plus concret, c’est-à-dire notre expérience : briser un verre avec la voix, c’est ce que nous fîmes. Ayant une structure, nous pûmes débuter la rédaction. Mais il fallait pour cela choisir un support, que nous voulions original. Pour plus de sécurité, nous réalisâmes d’abord un dossier. Puis, voyant qu’il nous restait un peu de temps, nous optâmes pour un site Internet (en plus du dossier), ce qui nous permis d’insérer les vidéos de nos expériences ainsi que l’interactivité avec vous, correcteurs.
Ce fut une première expérience concluante, qui me permit de découvrir comment créer un site. En outre, une partie de notre production finale est notre maquette de l’appareil phonatoire, qui concrétise toute notre deuxième partie.
En parallèle , nous mîmes en place diverses expériences dont une qui reprend toutes les notions et nous permet de conclure. En effet, les T.P.E. étant un projet théorique et pratique, il était nécessaire d’expérimenter nos connaissances. Nous déterminâmes la fréquence de résonance de nos verres afin de savoir à quelle fréquence chanter. Nous en cherchâmes aussi la densité pour savoir quelle était leur composition : malheureusement, à part celui fourni par le lycée, ils étaient tous en verre et pas en cristal ! Nous adaptâmes donc le verre à la voix en prenant celui le plus simple à casser.
Enfin, nous nous rendîmes compte qu’il est en effet très difficile de briser un verre avec la voix. Cela suppose un son presque pur, un fréquence égale à celle du verre et une puissance très élevée tenue longtemps. Nous n’avons malheureusement pas réussi, ce qui suppose que nous n’avons pas eu accès au matériel et à la voix adéquates. Pourtant, un homme a déjà réussi cet exploit ce qui prouve que cette prouesse est compliquée mais pas impossible.
Ces T.P.E. furent pour moi un projet enrichissant tant sur le plan personnel que scolaire. En effet, cela m’a appris à faire confiance à ma partenaire, car j’ai l’habitude de reprendre le travail derrière les autres, étant très perfectionniste. Ce fut également l’occasion d’apprendre à travailler en totale autonomie, en gérant nous mêmes nos difficultés (l’organisation fut assez chaotique : les professeurs référents étaient très investis mais le grand nombre d’élèves compliquait l’aide qu’ils auraient pu nous apporter), sur un sujet que nous avons nous même défini et qui m’a beaucoup intéressée. Cette «aventure T.P.E.» m’a aussi appris à structurer un projet et à m’organiser encore plus efficacement. La communication, l’investissement important de notre part nous a permis d’aboutir à la production que j’espérais.
Par ailleurs, j’ai acquis de nombreuses connaissances en physique-chimie, en biologie et en informatique qui me seront sûrement très utiles par la suite. J’ai aimé approfondir par moi même des notions qui me paraissaient compliquées au début pour aboutir à un raisonnement construit.
En somme, ces T.P.E. furent une très belle expérience que je recommencerais avec plaisir si je devais le faire !
Le choix de notre sujet s’est ensuite fait assez rapidement : nous avons tout d’abord épluché les thèmes officiels avant de nous mettre d’accord sur les effets du son sur le verre. Faisant appel à la musique, ce sujet a immédiatement intéressé ma partenaire, qui pratique le chant lyrique. Bien que le chant ne soit absolument pas dans mes centres d’intérêt, il me plaisait aussi car il traitait de différents domaines scientifiques : la voix, le son, la chimie (en effet, j’aime beaucoup la science mais je n’ai pas thème de prédilection). Dès la semaine suivante, nous avons formulé notre problématique, qui prévoyait de belles expériences et découvertes en perspective : dans quelle mesure pouvons-nous affirmer qu’il est difficile de briser un verre en cristal avec sa voix ?
Ce sujet peut paraître original mais c’est l’un des objectifs que nous poursuivions : faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Pour y répondre adéquatement, nous avons mêlé deux disciplines scientifiques que sont les S.V.T. (pour l’anatomie de l’appareil phonatoire) et la Physique-Chimie (pour traiter des ondes sonores et des propriétés du cristal).
Une fois la problématique mise en place, nous avons débuté les recherches documentaires sur différents supports : livres, encyclopédies, sites Internet nous ont permis d’approfondir notre sujet. Celles-ci furent assez longues et nous prirent la plupart de nos séances de T.P.E. Il était impératif de ne pas s’éloigner de notre question initiale, ce qui fut plutôt compliqué car nous trouvions des informations très intéressantes que nous dûmes par la suite trier. Afin d’optimiser notre temps de travail, nous décidâmes de nous partager les tâches : je travaillai donc principalement sur les ondes sonores et les propriétés du cristal tandis que Claire se consacra davantage à l’étude des mécanismes phonatoires. Pour ma part, je mis pas mal de temps à entamer ma partie : les notions physiques étaient parfois obscures et abstraites et les médiathèques ne recelaient pas d’ouvrages sur le sujet. A l’ère du numérique, l’outil informatique fut donc celui que j’utilisai le plus, en tenant bien sûr compte de la fiabilité de mes sources.
Le moment de rendre notre problématique fut accompagné de nombreuses interrogations : pour ma part, j’avais l’impression de ne pas avancer ce qui me conduit à remettre en question le sujet même de notre T.P.E. J’étais prête à changer du tout au tout pourvu que cela débloque nos problèmes. Heureusement, Claire m’a ouvert les yeux : changer de sujet fin novembre était un pari trop risqué qui nous conduirait sûrement à une production inachevée. Finalement, à l’heure où j’écris ces mots, notre choix de poursuivre sur notre voie me semble avoir été judicieux et raisonnable et je n’en suis absolument pas déçue, bien au contraire. En effet, notre progression se fluidifia par la suite.
Afin d’alimenter notre projet, nous décidâmes de visiter une cristallerie afin de rencontrer des personnes qui pourraient nous expliquer leur métier, la fabrication ainsi que les exigences du cristal. Nous contactâmes donc diverses cristalleries avec plus ou moins de succès : nous attendons encore certaines réponses…! Finalement, nous fûmes accueillies par celle de Meisenthal (à côté de Strasbourg), à qui j’adresse mes plus sincères remerciements. Comme vous pourrez le lire dans notre annexe, cette visite fut très intéressante et enrichissante.
Une fois la majorité des recherches effectuée, nous réalisâmes notre plan, qui changea beaucoup au fil des séances. Au final, nous nous mîmes d’accord sur un plan logique à nos yeux. Nous commencerions par évoquer les contraintes sonores auxquelles notre expérience est soumise. Puis nous aborderions les paramètres vocaux qui sont à l’origine du son idéal pour briser un verre ainsi que la manière dont nous pouvons les optimiser. Enfin, la dernière partie serait consacrée aux propriétés du cristal et comment il réagit aux ondes sonores. Je tenais absolument à ce que nous finissions par le plus concret, c’est-à-dire notre expérience : briser un verre avec la voix, c’est ce que nous fîmes. Ayant une structure, nous pûmes débuter la rédaction. Mais il fallait pour cela choisir un support, que nous voulions original. Pour plus de sécurité, nous réalisâmes d’abord un dossier. Puis, voyant qu’il nous restait un peu de temps, nous optâmes pour un site Internet (en plus du dossier), ce qui nous permis d’insérer les vidéos de nos expériences ainsi que l’interactivité avec vous, correcteurs.
Ce fut une première expérience concluante, qui me permit de découvrir comment créer un site. En outre, une partie de notre production finale est notre maquette de l’appareil phonatoire, qui concrétise toute notre deuxième partie.
En parallèle , nous mîmes en place diverses expériences dont une qui reprend toutes les notions et nous permet de conclure. En effet, les T.P.E. étant un projet théorique et pratique, il était nécessaire d’expérimenter nos connaissances. Nous déterminâmes la fréquence de résonance de nos verres afin de savoir à quelle fréquence chanter. Nous en cherchâmes aussi la densité pour savoir quelle était leur composition : malheureusement, à part celui fourni par le lycée, ils étaient tous en verre et pas en cristal ! Nous adaptâmes donc le verre à la voix en prenant celui le plus simple à casser.
Enfin, nous nous rendîmes compte qu’il est en effet très difficile de briser un verre avec la voix. Cela suppose un son presque pur, un fréquence égale à celle du verre et une puissance très élevée tenue longtemps. Nous n’avons malheureusement pas réussi, ce qui suppose que nous n’avons pas eu accès au matériel et à la voix adéquates. Pourtant, un homme a déjà réussi cet exploit ce qui prouve que cette prouesse est compliquée mais pas impossible.
Ces T.P.E. furent pour moi un projet enrichissant tant sur le plan personnel que scolaire. En effet, cela m’a appris à faire confiance à ma partenaire, car j’ai l’habitude de reprendre le travail derrière les autres, étant très perfectionniste. Ce fut également l’occasion d’apprendre à travailler en totale autonomie, en gérant nous mêmes nos difficultés (l’organisation fut assez chaotique : les professeurs référents étaient très investis mais le grand nombre d’élèves compliquait l’aide qu’ils auraient pu nous apporter), sur un sujet que nous avons nous même défini et qui m’a beaucoup intéressée. Cette «aventure T.P.E.» m’a aussi appris à structurer un projet et à m’organiser encore plus efficacement. La communication, l’investissement important de notre part nous a permis d’aboutir à la production que j’espérais.
Par ailleurs, j’ai acquis de nombreuses connaissances en physique-chimie, en biologie et en informatique qui me seront sûrement très utiles par la suite. J’ai aimé approfondir par moi même des notions qui me paraissaient compliquées au début pour aboutir à un raisonnement construit.
En somme, ces T.P.E. furent une très belle expérience que je recommencerais avec plaisir si je devais le faire !
Claire DEPARDIEU
À la première réunion des TPE, j’ai fait le choix de travailler en binôme avec Elodie CASTRO, une élève très sérieuse, impliquée, avec qui j’ai de l’affinité. Nous avons très vite réalisé que l’on pouvait se rejoindre sur un sujet intéressant. Notre TPE traite de la voix et du verre en cristal ainsi que des interactions des ondes sonores entre la source sonore (la voix) et le matériau qui les subit (le verre en cristal). Ce projet rejoint le thème national du son. La problématique posée est exprimée sous la forme : En quoi pouvons-nous affirmer qu’il est difficile de briser un verre en cristal avec la voix ? Ce sujet met en relation deux matières : la Physique-chimie (les propriétés du cristal et les ondes sonores) et les sciences de la vie et de la terre (étude de l’appareil phonatoire).
Le choix du sujet nous est apparu assez naturellement. Je pratique le chant lyrique et Elodie porte un intérêt pour les cristaux. L’idée était de pouvoir combiner nos deux centres d’intérêt : le chant et les minéraux. Après réflexion de plusieurs propositions de sujet, nous avons retenu celui qui nous parlait le plus : la voix et le verre en cristal. Chacune de nous se sentait plus à l’aise sur un domaine. Elodie était motivée pour développer la partie physique-chimie sur le cristal. Pour ma part, j’avais envie d’explorer le domaine des SVT concernant la voix et l’appareil phonatoire.
Notre sujet fut donc choisi dès la première séance, et nous avons concrétisé nos premières réflexions avec la formulation de la problématique dès la deuxième. Très vite nous nous sommes rendues compte que le sujet était vaste. Nous avons décidé de produire un travail final écrit sous forme de dossier, support le plus complet pour répondre à la problématique, à nos yeux. Afin de le rendre plus concret nous avons également décidé de créer une maquette pour mettre en évidence le fonctionnement des cordes vocales et en dernier lieu un site internet avec des vidéos.
Une fois le sujet et la problématique posés et validés, nous avons engagé beaucoup de recherches documentaires. Pour ce faire, nous nous sommes partagées le travail. D’un côté, Elodie recherchait des informations sur le verre en cristal et sur les ondes sonores et d’un autre côté, je recherchais toutes les informations sur la voix et l’appareil phonatoire. En ce qui me concerne, il s’agissait essentiellement de sites internet et de livres. Une autre source d’informations est provenue de ma pratique du chant lyrique et de ma professeur de chant. En me donnant des conseils sur le placement de ma voix, j’ai pu ressentir et déduire ce qu’il fallait approfondir pour répondre en partie à la problématique.
Mi-novembre, nous avons connu un moment de flottement. Nous avions des données théoriques mais il nous manquait des données expérimentales. Nous avons remis en question le choix du sujet. Nous ne trouvions pas d’expérience à réaliser. Cette volonté absolue d’expérience a été source de perte de temps et d’incertitudes. Après réflexion, nous avons conservé notre sujet de départ que nous pensions abandonner. Nous avons réorganisé nos connaissances, planifié une visite et misé sur le fait que nous trouverions des expériences ultérieurement.
Après cette remise en question, la réponse à la problématique n’a fait qu’évoluer. Premièrement, nous avons appelé des cristalleries pour pouvoir en visiter. Une seule a répondu sérieusement à notre demande et a accepté que l’on rencontre le directeur pour pouvoir lui poser toutes les questions nécessaires à notre TPE. Nous sommes donc parties à la cristallerie de Meisenthal située à côté de Strasbourg (nous avons essayé de trouver une cristallerie plus près de chez nous, mais il s’avère qu’il n’en existe que dans l’Est du pays). Cette visite a été constructive et nous a apporté de nouvelles connaissances, introuvables sur internet ou dans les livres.
Nous avons ensuite commencé à mettre en place des expériences : calculer la densité de quatre verres afin de déterminer le type de verre à briser; mesurer la fréquence de résonance des quatre verres à l’aide du logiciel Latispro; casser un verre avec la voix et trois autres avec des enceintes. Après ces visites et expériences, nous avons pu commencer la rédaction de notre production finale. En concertation avec nos professeurs, nous avons opté pour le plan suivant. En premier temps, nous aborderons les contraintes sonores imposées pour briser un verre, puis nous étudierons les paramètres vocaux qui permettront de casser le verre et comment les obtenir. Et enfin, nous verrons les propriétés physiques ainsi que l’élasticité et la rupture du verre. L’élaboration du plan, pour ma part a été compliquée au début. Chacune de nous développait une partie. Pour répondre à la problématique il a fallu échanger et associer nos connaissances et nos visions du sujet. J’ai réalisé alors l’intérêt de croiser les deux disciplines pour répondre à la problématique et enrichir mes connaissances. Pour développer ma partie j’ai dû d’abord comprendre les notions physiques telles que le son pur, les harmoniques, la fréquence de résonance, le type de verre à adapter pour pouvoir ensuite les appliquer à l’appareil phonatoire humain.
En outre, ce travail m’a demandé d’organiser simplement et clairement mes idées; une méthode qui me sera bénéfique pour mes prochaines années d’études. La rédaction du compte rendu m’a entraînée à rédiger et structurer ma production écrite. Je suis allée également plus loin dans la connaissance de la physiologie de la voix; connaissances que j’intègre aujourd’hui en cours de chant lyrique. Les expériences réalisées ont permis de concrétiser des données physiques qui me semblaient théoriques et très abstraites. La création du site internet m’a ouverte sur un domaine jusqu’alors totalement inconnu. Le travail en binôme m’a incitée à m’ouvrir aux connaissances d’Elodie, à communiquer dans un langage précis pour me faire comprendre, et à me positionner dans des moments de doute. J’ai pu mesurer l’importance du vécu des deux jours pour la visite de la cristallerie à Meisenthal. Ce partage a relancé et consolidé notre binôme et notre projet.
À l’heure où j’écris cette note synthétique, le verre que je tente régulièrement de briser avec ma voix n’est toujours pas cassé. Je suis consciente des paramètres et des difficultés pour le briser : un son pur inatteignable pour la voix humaine, une même fréquence égale à celle du verre, et une puissance extrême. Je reste déterminée et poursuis les tentatives.
Le choix du sujet nous est apparu assez naturellement. Je pratique le chant lyrique et Elodie porte un intérêt pour les cristaux. L’idée était de pouvoir combiner nos deux centres d’intérêt : le chant et les minéraux. Après réflexion de plusieurs propositions de sujet, nous avons retenu celui qui nous parlait le plus : la voix et le verre en cristal. Chacune de nous se sentait plus à l’aise sur un domaine. Elodie était motivée pour développer la partie physique-chimie sur le cristal. Pour ma part, j’avais envie d’explorer le domaine des SVT concernant la voix et l’appareil phonatoire.
Notre sujet fut donc choisi dès la première séance, et nous avons concrétisé nos premières réflexions avec la formulation de la problématique dès la deuxième. Très vite nous nous sommes rendues compte que le sujet était vaste. Nous avons décidé de produire un travail final écrit sous forme de dossier, support le plus complet pour répondre à la problématique, à nos yeux. Afin de le rendre plus concret nous avons également décidé de créer une maquette pour mettre en évidence le fonctionnement des cordes vocales et en dernier lieu un site internet avec des vidéos.
Une fois le sujet et la problématique posés et validés, nous avons engagé beaucoup de recherches documentaires. Pour ce faire, nous nous sommes partagées le travail. D’un côté, Elodie recherchait des informations sur le verre en cristal et sur les ondes sonores et d’un autre côté, je recherchais toutes les informations sur la voix et l’appareil phonatoire. En ce qui me concerne, il s’agissait essentiellement de sites internet et de livres. Une autre source d’informations est provenue de ma pratique du chant lyrique et de ma professeur de chant. En me donnant des conseils sur le placement de ma voix, j’ai pu ressentir et déduire ce qu’il fallait approfondir pour répondre en partie à la problématique.
Mi-novembre, nous avons connu un moment de flottement. Nous avions des données théoriques mais il nous manquait des données expérimentales. Nous avons remis en question le choix du sujet. Nous ne trouvions pas d’expérience à réaliser. Cette volonté absolue d’expérience a été source de perte de temps et d’incertitudes. Après réflexion, nous avons conservé notre sujet de départ que nous pensions abandonner. Nous avons réorganisé nos connaissances, planifié une visite et misé sur le fait que nous trouverions des expériences ultérieurement.
Après cette remise en question, la réponse à la problématique n’a fait qu’évoluer. Premièrement, nous avons appelé des cristalleries pour pouvoir en visiter. Une seule a répondu sérieusement à notre demande et a accepté que l’on rencontre le directeur pour pouvoir lui poser toutes les questions nécessaires à notre TPE. Nous sommes donc parties à la cristallerie de Meisenthal située à côté de Strasbourg (nous avons essayé de trouver une cristallerie plus près de chez nous, mais il s’avère qu’il n’en existe que dans l’Est du pays). Cette visite a été constructive et nous a apporté de nouvelles connaissances, introuvables sur internet ou dans les livres.
Nous avons ensuite commencé à mettre en place des expériences : calculer la densité de quatre verres afin de déterminer le type de verre à briser; mesurer la fréquence de résonance des quatre verres à l’aide du logiciel Latispro; casser un verre avec la voix et trois autres avec des enceintes. Après ces visites et expériences, nous avons pu commencer la rédaction de notre production finale. En concertation avec nos professeurs, nous avons opté pour le plan suivant. En premier temps, nous aborderons les contraintes sonores imposées pour briser un verre, puis nous étudierons les paramètres vocaux qui permettront de casser le verre et comment les obtenir. Et enfin, nous verrons les propriétés physiques ainsi que l’élasticité et la rupture du verre. L’élaboration du plan, pour ma part a été compliquée au début. Chacune de nous développait une partie. Pour répondre à la problématique il a fallu échanger et associer nos connaissances et nos visions du sujet. J’ai réalisé alors l’intérêt de croiser les deux disciplines pour répondre à la problématique et enrichir mes connaissances. Pour développer ma partie j’ai dû d’abord comprendre les notions physiques telles que le son pur, les harmoniques, la fréquence de résonance, le type de verre à adapter pour pouvoir ensuite les appliquer à l’appareil phonatoire humain.
En outre, ce travail m’a demandé d’organiser simplement et clairement mes idées; une méthode qui me sera bénéfique pour mes prochaines années d’études. La rédaction du compte rendu m’a entraînée à rédiger et structurer ma production écrite. Je suis allée également plus loin dans la connaissance de la physiologie de la voix; connaissances que j’intègre aujourd’hui en cours de chant lyrique. Les expériences réalisées ont permis de concrétiser des données physiques qui me semblaient théoriques et très abstraites. La création du site internet m’a ouverte sur un domaine jusqu’alors totalement inconnu. Le travail en binôme m’a incitée à m’ouvrir aux connaissances d’Elodie, à communiquer dans un langage précis pour me faire comprendre, et à me positionner dans des moments de doute. J’ai pu mesurer l’importance du vécu des deux jours pour la visite de la cristallerie à Meisenthal. Ce partage a relancé et consolidé notre binôme et notre projet.
À l’heure où j’écris cette note synthétique, le verre que je tente régulièrement de briser avec ma voix n’est toujours pas cassé. Je suis consciente des paramètres et des difficultés pour le briser : un son pur inatteignable pour la voix humaine, une même fréquence égale à celle du verre, et une puissance extrême. Je reste déterminée et poursuis les tentatives.