B- Une fréquence soumise aux contraintes physiologiques
1/ Les cordes vocales et la position du larynx agissent sur la fréquence
Le verre a une fréquence de résonance qui permettrait à la voix, en émettant la même fréquence de résonance, de le casser. Selon la composition du verre, les sons produits sont plus ou moins graves. Quand on parle de fréquences aiguës ou graves pour une voix, on évoque sa hauteur. Pour pouvoir le casser, la physiologie des cordes vocales est très importante. L’épaisseur et la longueur entrent en compte. Plus les cordes vocales sont courtes et fines plus elles émettent des sons aigus. De plus, elles ont aussi la capacité de vibrer plus rapidement que d’autres plus longues. Plus elles vibrent rapidement plus le son est aigu. C’est le cas de la plupart des femmes appelées Soprano (c’est la voix la plus haute chez les femmes en chant), qui présentent des cordes vocales fines de 15 à 20 mm de longueur. Plus les cordes vocales sont longues et épaisses, plus les sons sont graves et moins elles vibrent vite. C’est l’exemple des catégories des hommes appelées basse, baryton et ténor qui ont des cordes vocales de 18 à 24 mm de longueur, avec des vibrations plus ou moins lentes. De façon générale, les femmes sont formées pour émettre des sons plus aigus que les hommes.
En outre, le larynx joue un rôle déterminant sur la hauteur de la voix. Plus le larynx est positionné naturellement haut plus il est facile de monter dans les aigus. C’est le cas des enfants avant la puberté.
Il n’est pas permis à tout le monde de casser un verre. Plus la fréquence de résonance du verre est élevée, plus il est difficile de le casser avec la voix.
En outre, le larynx joue un rôle déterminant sur la hauteur de la voix. Plus le larynx est positionné naturellement haut plus il est facile de monter dans les aigus. C’est le cas des enfants avant la puberté.
Il n’est pas permis à tout le monde de casser un verre. Plus la fréquence de résonance du verre est élevée, plus il est difficile de le casser avec la voix.
Le tableau nous indique l’épaisseur, la longueur des cordes vocales et le placement du larynx pour chaque catégorie de chanteurs. Il s’agit d’une moyenne. La physionomie du larynx et des cordes vocales est propre à chacun et difficile à déterminer chez les chanteurs. En effet, chaque individu présente une physionomie différente.
Limites des notes ainsi que des fréquences propres à chaque catégorie de chanteurs. Celles qui nous intéressent sont les quatre du tableau ci-dessus ; à savoir les basses, les ténors, les altos et les sopranos.
Localisation des notes sur un clavier, situées du grave à l’aigu
2/ Obtenir une fréquence élevée
Pour obtenir une fréquence élevée, il faut d’abord utiliser la voix de tête. Celle-ci est utilisée pour des registres aigus et extrême aigus chez les femmes soprano. De plus, il est important d’agir sur le vibrateur laryngé.
Premièrement, nous devons avoir des cordes vocales fines et courtes. Une mise en pratique du chant permettra de les travailler, de les renforcer et de les sculpter en tant que muscles. Pour les sculpter, la pratique régulière du chant doit respecter un échauffement adapté avec les vocalises. On commence par monter dans les aigus puis descendre dans les graves et au fur et à mesure du temps, on finit par monter un peu plus et à descendre un peu plus. Plus on est jeune (à partir de 15, 16 ans) plus il est facile d’améliorer ses capacités vocales. Ainsi les femmes, pratiquant jeune le chant lyrique peuvent, à la fin de la maturation de la voix, monter très haut dans les aigus. Ce seront elles qui pourront casser le verre en cristal.
Premièrement, nous devons avoir des cordes vocales fines et courtes. Une mise en pratique du chant permettra de les travailler, de les renforcer et de les sculpter en tant que muscles. Pour les sculpter, la pratique régulière du chant doit respecter un échauffement adapté avec les vocalises. On commence par monter dans les aigus puis descendre dans les graves et au fur et à mesure du temps, on finit par monter un peu plus et à descendre un peu plus. Plus on est jeune (à partir de 15, 16 ans) plus il est facile d’améliorer ses capacités vocales. Ainsi les femmes, pratiquant jeune le chant lyrique peuvent, à la fin de la maturation de la voix, monter très haut dans les aigus. Ce seront elles qui pourront casser le verre en cristal.
Familiers au XVIIe et XVIIIe siècles, les castrats étaient des garçons auxquels on faisait subir une amputation des testicules avant leur mue. Cette action limitait la synthèse de l'hormone appelée testostérone. En effet, la surrénale en fabrique un peu mais pas suffisamment pour que le jeune acquière les caractères sexuels secondaires. Leur larynx restait donc infantile, placé assez haut, près des cavités de résonance. Celles-ci grandissaient au fur et à mesure de la croissance et les cordes vocales ne s’allongeaient et ne s’épaississaient pas. Leur voix gardait ainsi un timbre particulier. Bien sûr, aujourd’hui il n’en existe plus.
Pour monter dans les aigus, un autre paramètre est important : la bascule du larynx, appelée la bascule thyroïdienne. La bascule va représenter le mouvement du cartilage thyroïde vers le cartilage cricoïde. Ce phénomène se produit grâce au muscle crico-thyroïdien, qui, en se contractant, fait basculer le cartilage thyroïde vers l'avant. Les cordes vocales reliées aux cartilage thyroïde et au cartilage aryténoïde vont donc s’allonger et s’affiner. Cette méthode n’est pas naturelle mais d’une part elle permet à la voix d’accéder plus facilement aux aiguës, et d’autre part à protéger les muscles vocaux en particulier les cordes vocales.
Schéma de la bascule thyroïdienne